‘’Irié Côte d’Ivoire’’, c’est le nom d’emprunt du nommé Appolinaire Siagbé et il l’adore. Ce jeune ivoirien, fiancé et père de deux enfants est un vendeur de chaussures dont la notoriété ne souffre d’aucune contestation dans ce milieu. Cette situation s’explique par le fait qu’il fait partie des commerçants exerçant dans le périmètre du rond-point d’Abobo, depuis plus de dix ans.
En effet, cette zone est par sa position propice à l’activité commerciale. Ce qui explique sa ‘’colonisation’’ par de nombreux vendeurs qui encombrent les accotements des chaussées et rendre la circulation difficile. C’est dans ce désordre qu’Irié Côte d’Ivoire a ouvert ce qu’il appelle son ‘’bureau’’. Le mercredi 19 février 2020, assis derrière différents types de chaussures exposés à même le sol, Irié Côte d’Ivoire parle de lui et de son commerce.
« Je suis allé à l’école et j’ai même obtenu des diplômes. Cependant, à cause du chômage, je me suis installé ici en 2006 pour vendre les chaussures. Donc je suis un ancien, je suis le chef. Avec la vente des chaussures, j’arrive à prendre ma famille en charge et j’en suis fier », a-t-il expliqué. Quant à ses revenus, le ‘’chef’’ affirme que, comme pour tout commerce, ses entrées d’argent dépendent des périodes.
«Mes chaussures sont de la friperie que je vends entre 5 000 et 12 000 francs CFA. Parfois, je n’arrive pas à vendre une paire. Cependant, il y a des jours où je peux rentrer avec 40 000 francs CFA. Je me rappelle que pendant les fêtes, je suis rentré avec environs 75 000 Francs CFA », a-t’il révélé.
