Comme bon nombre de jeunes ressortissants de la sous-région, Almidou Cissé, un jeune guinéen, a émigré en Côte d’Ivoire dans sa quête d’un mieux-être existentiel. C’est ainsi qu’il a déposé ses valises à Agnibilékro où depuis 8 années maintenant, il s’est spécialisé dans la vente de viande cuite au feu de bois communément appelé ‘’choukouya’’.
Au quartier Mosquée de la ville, tout le monde ou presque connaît Almidou à cause de la qualité de son ‘’choukouya’’. Sur ses grilles, commerçant braise aussi bien la viande de bœuf, de mouton et de cabri.
Chaque jour, ce n’est pas moins de deux moutons, un cabri et un quart de bœuf qui sont vendus par Almidou. Le mercredi 13 mai 2020, c’est à 15 heures que Almidou a disposé son matériel pour faire son travail, braiser la viande. Ce jour-là, c’est à 21 heures qu’il entrera chez lui.
En effet, par jour, il dit se faire en moyenne un bénéfice de 20 mille francs CFA. Mais avec le mois du Ramadan, ce chiffre a pratiquement doublé. Désormais, son bénéfice journalier oscille entre 35 et 40 mille francs CFA. Grâce à ses revenus, aujourd’hui, Almidou Cissé entrevoit l’avenir avec plus de sérénité.