De sa vie scolaire passée, Adamo Karah retient qu’il a été un bon élève, à qui ses professeurs prédisaient un avenir assuré à la fin des études. Cependant, par faute de moyens financiers, ce jeune homme s’est vu obligé de mettre fin à ses rêves.Seul sans soutien, c’est dans la vente de friperie qu’il essaie de rebondir. Et depuis maintenant 3 ans, Adamo s’est remis en selle grâce à ce commerce, qu’il exerce dans la ville de Dimbokro.
Abordant un pan de sa vie, le marchand de 27 ans s’est livré à la rédaction de PepeSoupe, ce lundi 9 mars 2020.« À l’école, j’étais très bon élève et mes professeurs étaient fiers de moi. Mais, sans moyens, je devais arrêter mes études pour me trouver une autre voie de sortie », s’est-il souvenu nostalgique.Toutefois, face à ce chapitre de sa vie, Adamo n’a pas baissé les bras. Au contraire, il s’est forgé un mental solide et s’est lancé dans la friperie.Même s’il s’est retrouvé dans cet univers par la force des choses, Adamo ne regrette pas d’être devenu commerçant.
La vente de friperie est un métier qui permet de vivre.« Quand c’est un jour d’affluence, je me retrouve avec des sommes qui varient entre 35 et 40 mille francs CFA. Des fois, mes recettes sont en dessous, mais on ne baisse pas les bras », s’est-il encouragé. Quant à savoir s’il souhaiterait reprendre ses études, Adamo est formel. Pour lui, à 27 ans, il est préférable de s’investir pleinement dans son activité pour fructifier ses revenus.