De nationalité ivoirienne, monsieur Ibrahim SANOGO est âgé d’environs une cinquantaine années. Il réside dans la commune d’Adjamé, au quarter Paillet. C’est là qu’il tient son « unité de fabrication de briques » depuis une vingtaine d’années déjà. Elle est située à quelques mètres seulement de l’unique voie et pont qui relie le quartier Paillet à l’hôpital militaire ou HMA. Mais chemin faisant monsieur Sanogo a élargi la fabrication et vente de briques à des activités adjacentes dont la vente de ciment, de gravier, de fer, de sable et de diverses autres prestations.
Monsieur Sanogo « emploie trois salariés » dans sa briqueterie. Mais il se fait aider aussi par un apprenti. Pour mener à bien le travail, les taches son bien reparties. Un premier groupe de deux personnes mouille le sable tandis qu’une troisième personne charge le moule et une quatrième personne démoule les briques au soleil pour les laisser sécher. Tout ce travail à la chaîne se fait sous l’œil vigilant du « doyen Sanogo ».
Monsieur Sanogo achète sa matière première, le sable blanc, dans une carrière située dans la commune de Bingerville dans la banlieue d’Abidjan. Il vend ses briques à 375 F CFA la brique pleine et 250 CFA la brique creuse. Mais à la différence de nombreuse briqueterie de la place de Paillet, ses prix prennent en compte la livraison des briques si le client réside dans Paillet. Ce qui est déjà un grand différentiel vis à vis de la concurrence.
Monsieur Sanogo affirme que cette activité de vente de briques nourrit son homme. Toutefois, il subit la concurrence d’autres briqueteries situées dans le même périmètre que lui. ( 259 mots)