À Bassawa, dans le département de Dabakala, dame Massogoza Diabagaté fait la commercialisation de canaris qu’elle qualifie de « gagner, gagner, perdu » Depuis toute petite Diabagaté Massogoza s’est lancé dans la vente de vêtements enfant. Après une expérience de 6 mois, elle réalise que ce commerce ne produit pas un grand bénéfice. Elle décide donc d’agrandir son commerce en vendant des canaris. À la question pourquoi avoir choisi le canari comme seconde marchandise, elle répond : « Comme nous sommes au village, quand les gens sont malades, ils se soignent à l’aide de la médecine traditionnelle, or qui dit médecine traditionnelle dit canaris.»

Elle va donc chercher ses canaris à Nantènindougou à environ 2 Km de la commune de Bassawa, puis vient les vendre devant sa cour. le 13 décembre 2021, alors qu’elle déballait ses marchandises, nous l’avons approché pour savoir plus sur son commerce. « La vente de canaris, c’est du “gagner gagner perdu perdu”, parce que lorsque tu achètes souvent tu gagnes bénéficie souvent non. Si Dieu te fait grâce que les canaris ne se cassent pas en route, tu t’en sors dans le cas contraire, c’est perdu.» Elle ajoute que le manque de marché et le non-bitumage des routes jouent en sa défaveur. Elle envisage d’agrandir une fois de plus ses marchandises si l’occasion se présentait à elle.
Shaïna Coulibaly, contributeur PepeSoupe à Dabakala.
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