Dans la ville d’Abidjan, nombre de personnes vivent du commerce. C’est le cas de Suzane Aya. En effet, dans le courant de l’année 2019, elle s’est lancée dans la vente de l’attiéké avec du poisson frit. Cette activité, c’est au quartier ananeraie sis dans la commune de Yopougon qu’elle la mène. Chez Suzane, la ponctualité est une règle d’or. De ce fait, elle se lève tôt le matin afin d’être prête.
D’ordinaire, Suzane commence à servir ses clients à partir de 07 heures. Comme à ses habitudes, le mardi 03 novembre 2020, elle était en activité. Interrogée par PepeSoupe, elle s’est confiée sans réserve. En effet, elle s’est dit heureuse de mener cette activité. Car elle lui permet de prendre soin de sa famille. « Mes enfants ne travaillent pas. Donc c’est avec ce commerce que ma famille vit», a-t-elle déclaré. En ce qui concerne ses revenus, elle a fait savoir que la crise du Coronavirus ainsi que la situation sociopolitique ont des répercussions négatives sur son portefeuille. « Avant le Coronavirus, je gagnais entre 7 mille et 15 mille francs CFA par jour.

Depuis que j’ai repris mon commerce je gagne 3 mille et 5 mille francs CFA. Mais ces deux jours plus rien ne marche à cause de la situation liée aux élections. », a-t-elle indiqué. De ce fait, elle souhaite que la situation se normalise afin que son commerce tourne à plein régime.