Ouattara Abdoulaye a fréquenté l’école coranique pendant 5 ans
à Bondoukou avant de rejoindre sa mère à Yamoussoukro. Une fois dans la capitale, il apprend le boulot de cordonnier-cireur auprès de son ami Baba qui vit maintenant au Sénégal.

Il le regardait réparer et cirer les chaussures de nombreux clients de la gare routière. Depuis maintenant 5 années, il s’est mis à son propre compte.

Malgré son âge, Abdoulaye nous parle en jeune homme averti
de sa vie professionnelle : « Le métier de cireur ne pose presque jamais de
souci à celui qui le pratique, contrairement à celui de cordonnier. Le
véritable problème reste les mauvais payeurs qui remettent toujours à demain le règlement des travaux effectués pour eux. Il y’a aussi le cas de ces dames qui ne sont jamais contentes de leurs réparations, surtout lorsqu’il s’agit de payer le prix convenu. Mais le travail qui consiste à fabriquer des chaussures est très valorisant, et c’est pourquoi j’en tire une légitime fierté. », affirme-t-il .

En espérant trouver une situation meilleure, Ouattara Abdoulaye continue le métier de la cordonnerie. Son revenu varie entre 10000 et 15000 F CFA par semaine. Ce qui lui permet de vivre décemment même s’il a le soutien de son grand frère chez qui il vit.(211 mots)