Séguéla, au quartier Café Chaud. C’est ici que Bakayoko Ladji tient son atelier de mécanique. Il est mécanicien moto uniquement, depuis un bon bout de temps. Son amour pour la mécanique s’est éveillé alors qu’il n’était encore qu’un enfant. Voir les mécaniciens dans la ville à moto, ça lui plaisait. Ça lui plaisait tellement qu’il a demandé à son papa de l’initier à ce métier. Au départ, les parents n’étaient pas pour, mais il est resté ferme sur sa décision. Vu que les études n’étaient pas concluantes, il a donc quitté l’école pour sa passion et est donc devenu mécanicien à temps plein à Séguéla. Il ne travaille pas encore à son propre compte, mais cela lui permet de vivre décemment.
Comme toute histoire d’amour, il y a toujours des complications. En effet, le problème se situe au niveau des clients. Par exemple, un client vient avec sa moto. On trouve la panne, on lui indique les pièces à acheter pour régler la panne. Il va acheter les pièces, on règle la panne et la moto est sur pied. Au moment de payer la main d’œuvre du mécano, le client ne coopère plus. « Il trouve que c’est cher, or, il a eu l’argent pour acheter les pièces » crie Bakayoko Ladji. C’est ainsi qu’il vont discuter et essayer de s’entendre sur un prix, mais la réalité est que le mécanicien sort à tous les coups perdant. Et ça, ne semble pas convenir à Bakayoko Ladji.
Habib Olagoké, contributeur PepeSoupe à Seguéla.
Lire aussi ⬇️
ABOUDRAMANE, UN MÉCANICIEN DE MOTO CONFIRMÉ
TENENA, ALIAS ”DOCTEUR” DE MOTOS
BAKARY, UN MÉCANICIEN PASSIONNÉ