L’art culinaire en Côte d’Ivoire, commence à ne plus avoir de secrets pour les hommes. C’est désormais une histoire entre cuisiniers et cuisinières. Ils se luttent le marché juteux en pleine expansion de la restauration. Monsieur Kouamé, adepte du cabri cuisine sur toutes les facettes. Mais sa spécialité c’est son “Kedjenou” qui se déguste comme de petits pains dans la belle cité de Yopougon. Installé au feu du complexe sportif, non loin des restaurants aussi réputés, il arrive a tiré son épingle du jeu. Il satisfait les amoureux de la viande de cabri. Ils proviennent de toutes les parties de la ville, pour déguster son met dont il est le seul à détenir le secret, affirme : « je rends gloire a Dieu pour ce qu’il fait dans ma vie. C’était vraiment pas facile au début. Mais aujourd’hui voici ou nous en sommes. Et nous irons encore plus loin ». Il le fait savoir tout joyeux.
En effet monsieur Kouamé et son binôme ont débuté avec deux petits fourneaux, une casserole, une douzaine d’assiettes et cuillères. Aujourd’hui c’est désormais accompagné de collaborateurs dont monsieur Koua, ainsi qu’une équipe de six employés. ces derniers l’aident dans ses tâches quotidiennes, à satisfaire les clients qui ne cessent de se multiplier. Comme on le dit à Yopougon; pour être sûr de manger le succulent “kedjenou” de cabri de Kouamé, il faut se lever tôt. A défaut, tu devras patienter des heures. Je remercie PepeSoupe d’être passé nous voir, nous sommes vraiment honoré d’être pris en exemple. Cela montre que nous devrons encore fournir plus d’efforts. Nous encourageons nos frères à ne pas baisser les bras. Car, il n’y a pas de sots métiers. Le plus important est de demeurer digne. C’est sur ces mots que nous nous sommes séparés le mercredi à 07 juillet 2021.
Jean-François BAINGUE, contributeur PepeSoupe à Yopougon.
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