Le Kilishi” est une préparation de viande ou de poisson séché. Un mets culturel propre aux Haoussas. On les retrouve particulièrement au Niger, au nord du Nigéria, au nord du Cameroun, au Tchad et un peu au Ghana. Aujourd’hui, cette spécialité s’exporte peu à peu au-delà de ses frontières traditionnelles. Il est d’ailleurs bien apprécié en Côte d’Ivoire, et s’invite de plus en plus dans des cérémonies.
Comment s’y prend -on pour le réaliser? Zakou Zogbin a bien voulu nous en parler durant quelques minutes, ce 25 novembre à 14 heures.
La préparation de cet encas se fait d’abord par la sélection des parties les plus charnues du bœuf, du chameau, de la chèvre, du poisson, de la volaille ou tout autre animal. Ensuite, ces parties sont coupées en lanières et mises à sécher au soleil, sur des claies ou des planches. Après 3, 4 ou 5 heures, l’on retourne la viande afin de permettre à l’autre partie de bien sécher. Et cela se fait régulièrement. Les lanières sont plongées dans des assaisonnements au choix, contenant plusieurs saveurs. C’est après toutes ces étapes qu’on obtient le fameux “Kilishi “.
Zakou Zogbin a amené avec lui en Côte d’Ivoire au SICTHA, du Kilishi de bœuf, de chameau, de volailles et de poissons venus du Niger. Ils sont conditionnés dans des emballages d’aluminium, qui permettent de tenir longuement l’aliment dans de meilleurs conditions. Ses prix de vente vont de 1 000 f à 5 000 f Malgré l’absence de visiteurs à la foire durant les 3 premiers jours, il espère encore pouvoir vendre ses produits, et rentrer dans ses investissements.
Bainguié Jean-François contributeur PepeSoupe à Treichville.