Bien avant de démarrer son actuel commerce d’Akassa (nourriture à base de pâte de maïs fermenté), Josée Éssé travaillait comme fille de ménage dans des familles à Yopougon. Durant deux ans à peu près, elle faisait à manger à ses patrons, et prenait également soins de leurs couverts.
Toutefois, quand la première occasion de quitter ce métier qu’elle trouvait épuisant, s’est offerte à elle, Josée n’a pas hésité à faire ses adieux à ses tuteurs. En effet, avec ses économies de 35 mille francs CFA, l’ex-ménagère a appris les secrets de la fabrication artisanale de l’Akassa. Aujourd’hui, c’est en vendant ce mets qu’elle arrive à s’occuper d’elle. Ce jeudi 12 novembre 2020, sous son hangar placé dans une rue du quartier Millionnaire de sa cité, la vendeuse faisait ses premières recettes de la journée. L’Akassa vendu à 50 francs CFA par Josée, lui est vitale en ce sens que son commerce l’aide dans ses dépenses. Selon elle, ses bénéfices mensuels ne sont pas bien loin des 20 mille francs CFA.

Même si cette somme est légèrement en dessous de son salaire de ménagère, Josée dit s’en contenter. Elle espère qu’avec le temps, elle arrivera à la multiplier. « Je suis heureuse dans mon nouveau travail. J’étais payée à 25 mille francs chez mes patrons. Il y a juste une différence de 5 mille francs CFA. Petit à petit, si tout va bien, je pourrai multiplier mes gains et mes bénéfices », a dit la commerçante d’Akassa.