Aux abords des gares routières, des jeunes hommes viennent chercher leur pitance en proposant leurs services de bagagistes. Ce travail fait appel à la force physique et la capacité à soulever de lourdes charges. C’est le cas de Timothée Toubib et Issiaka Dembélé.
Âgés, respectivement, de 17 et 19 ans, ils se rendent tous les matins, à partir de 5 heures, à leur lieu de travail à la Siporex, dans la commune de Yopougon. Entamée depuis l’an 2016, cette activité leur permet de subvenir à leurs besoins. Leur tâche consiste à charger les bagages des voyageurs dans les véhicules coptés à cet effet. Ce dimanche 22 mars 2020, ils font des révélations sur leur métier.
En effet, ils proposent leurs services de bras valides, moyennant en contrepartie une rémunération. « Nous percevons la somme de 200 francs par voyageur, si celui-ci a des bagages », a expliqué Timothée Toubib. Selon lui, le prix des bagages est jugé à partir du poids de ceux-ci. « En fin de journée, on peut se retrouver avec la somme de 5000 francs, voire 6000 francs CFA », répliqua Issiaka Dembélé. Pour éviter d’éventuelles pertes et les plaintes des clients, ils font une classification des bagages, selon la destination du passager.