Dans sa quête d’une stabilité financière, Aboubacar Traoré s’est lancé dans la vulgarisation. De ce fait, il s’est installé dans la ville de Tiébissou. Passionné de ce métier, il le pratique avec abnégation et dévouement. ‘’Boua’’, comme l’appellent ses proches, a commencé cette activité comme apprenti, aux côtés d’une connaissance dans la ville de Divo.
Quand est venue l’heure de prendre son envol, c’est à Tiébissou qu’il est venu faire valoir sa compétence en travaillant auprès d’un propriétaire de magasin à la gare routière. Il y est installé depuis 2015. Interrogé, le lundi 28 septembre 2020, Boua a fait savoir que ses débuts n’ont pas été faciles. Mais avec l’expérience, il a pu faire de son métier, un véritable gagne-pain. Ouvert de 07 heures à 20 heures, il est toujours à l’affût d’une quelconque panne sur un véhicule pour apporter son expertise.

Concernant ses revenus, Aboubacar Traoré dit gagner au moins 4000 francs CFA de façon quotidienne. Une somme qu’il sait gérer pour s’occuper de ses besoins personnels et de ses projets. Il envisage notamment l’ouverture prochaine de son propre atelier. Notons que le métier de vulgarisateur consiste à travailler les pneus d’un véhicule en donnant de l’air ou en colmatant les défaillances sur les roues.