Le pagne est depuis longtemps considéré comme un objet de valeur qui met en évidence la beauté féminine. Aussi est-il l’identité culturelle de la femme africaine. C’est ce qui pousse plusieurs personnes à le commercialiser. Parmi lesquelles Lama Sylla, commerçante à Yopougon au quartier Niangon à droite.En effet, originaire du Mali, elle s’est lancée dans la vente de pagnes dès son arrivée sur le sol ivoirien.
Pour ce faire, elle sillonne les rues de son quartier pour proposer ses articles aux clients. Le vendredi 24 avril 2020, il était 18 heures 25 minutes lorsqu’elle a croisé le chemin d’une équipe de PepeSoupe. À la question de savoir ses techniques de vente, Lama a indiqué que le prix varie en fonction de la qualité. « Je vends des pagnes Hollandais, Hitarget, Wax, Fanci. C’est selon le choix du client que je fais le prix », a-t-elle dit.

En plus, elle a affirmé qu’elle a une méthode propre à elle qui lui permet de booster son commerce. « Je donne le pagne à crédit et je prends la moitié de l’argent avec la cliente. Et, avec le temps, elle me rembourse le reste de l’argent. Parfois, des femmes refusent de payer leur dette », a-t-elle souligné.Même si Lama Sylla rencontre des difficultés dans son activité, cependant, elle ne se plaint pas de ses bénéfices mensuels, car elle dit avoir une somme qui oscille entre 100 mille et 250 mille francs CFA.