L’Aïd El Kebir , en français la fête des moutons ou Tabaski, aura lieu pour l’année 2019, le 11 Aout. En attendant le jour «J», les bergers, les éleveurs et les vendeurs de moutons font ce qu’il faut pour ne pas être en rupture. Mise à part la rupture comme soucis, il faut aussi veiller à la bonne santé du mouton et sa robustesse. Certains les gardent en enclos tandis que d’autre les emmènent brouter à travers champs.
A Koko, un quartier populaire de Bouaké, on peut voir des moutons tantôt en file indienne au bord de la route ou traversant la chaussé, tantôt entre les touffes d’herbes entrain de brouter. Ce ne sont pas des animaux en divagation puisqu’il y a toujours quelqu’un à côté. Ils sont sous la responsabilité d’un propriétaire.
On peut apercevoir depuis un moment la frêle silhouette de KONE N’golo Moussa, ce petit garçon en classe de CE2, entrain de surveiller et conduire quelque moutons. Son père est propriétaire d’un petit cheptel qu’il préserve pour la vente au jour du sacrifice d’Abraham selon la religion musulmane. C’est le divertissement et l’occupation que N’golo a trouvé pour ses vacances.
Conduire et diriger les moutons, c’est une passion pour N’golo. Les bêtes à corne auraient pu l’effrayer à cause de son jeune âge mais quand on lui demande s’il n’a pas peur il dit avoir appris ce qu’il faut faire en cas de danger. ( 245 mots)