D’origine nigériane, Raouffou Cadiri met à profit les jours non dédiés aux cours pour travailler dans un moulin au petit marché du quartier Koko à Bouaké. Depuis trois ans, il mène cette activité. En classe de 3ème cette année, ce travail lui permet de faire aussi face aux dépenses de l’école. Pendant les vacances, au lieu de rester dans l’oisiveté, le jeune Cadiri a décidé d’exercer cette activité grâce à son père. « Ce métier me donne beaucoup d’énergie, et je suis en contact avec beaucoup de personnes et cela m’ouvre beaucoup de portes ici dans le marché avec les clients. Je peux gagner souvent 10.000 F CFA par jour. J’écrase la boîte de tomate à 100 F CFA, les gingembres, 1 kilo à 200 F CFA » confie-t-il, le dimanche 17 octobre au marché de koko. Même si notre interlocuteur se dit heureux en menant cette activité, mais il est confronté à certaines difficultés que sont les coupures d’électricité et la défaillance de sa machine lorsqu’il a une forte affluence. Résolu à obtenir son Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), Cadiri a déjà un groupe d’étude composé de quatre personnes, qui chaque soir se regroupe pour étudier durant près de quatre heures.
Oussou Fidel, contributeur PepeSoupe à Bouaké.
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