Le commerce peut être vu comme un système d’échange de marchandise ou service contre de l’argent. L’on peut vendre presque n’importe tout, comme : des vêtements, des produits alimentaires, etc. Ce genre de commerce est largement répandue en Côte d’Ivoire. Dans les recoins du pays, cette activité est généralement pratiquée par les femmes. C’est le cas de notre interlocuteur de ce 22 mars, Mme Samaké Ami, une vendeuse de bouillie à Odienné, ville située au nord-ouest de la Côte d’Ivoire.
Assise à son point de vente, comme à l’accoutumé, elle présente les réalités de son activité à notre micro. En effet, avant sa vie de femme au foyer, Mme Samaké n’avait aucune expérience dans le commerce. Elle est aujourd’hui vendeuse de bouillie grâce à un autre membre de sa famille. Elle prépare la bouillie qu’elle vend à base de céréales mondées. Il s’agit, en fait, de céréales susceptibles de donner du grain, notamment le blé, l’orge, le seigle, l’avoine, le riz ou encore du maïs. Elle écrase ces graines grâce à une machine avant de les faire bouillir dans de l’eau. Elle utilise aussi certains ingrédients tels que du gingembre, du piment et bien sûr du sucre. C’est une activité pas trop rentable, mais qui nourrit bien son homme selon notre intervenante. Elle vend quotidiennement de la bouillie, les après-midis et peut faire une recette de 3000 fr ou 2500 fr pour une marchandise de 50 fr ou 100 fr. Néanmoins, la cherté de la vie a aussi des répercussions sur son petit commerce, à l’image de l’augmentation des prix du sucre.
Coulibaly Bamory, contributeur PepeSoupe à Odienné.
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