Le phénomène des cryptomonnaies, du trading prennent de plus en plus d’ampleur en Côte d’Ivoire. Les jeunes s’y essaient, certains disent s’en sortir perdant, pendant que d’autres y sont à leur aise et ne cessent de faire leur publicité. De quoi est-ce qu’il s’agit en réalité ? Est-ce fiable ? Monsieur Assoumou Ivan nous éclaire ce 18 mars. Il est Trader professionnel et donne aussi des formations de trading de cryptomonnaie. Monsieur Assoumou est formateur depuis 3 ans et tient une structure qui se nomme AS EMPIRE. Selon lui, il faut d’abord préciser que : la technologie de la Blockchain c’est-à-dire la cryptomonnaie, est différente du Trading comme elle est différente des entreprises de parrainage. Le trader achète des actions et les revend le plus rapidement possible. Tandis que celui qui fait de la cryptomonnaie fait un achat, attend que ce qu’il a acheté rentre en bourse, aie plus de valeur pour enfin revendre. En plus c’est une technologie qui à travers les cryptomonnaies cherche à résoudre un problème. Celui de remplacer les monnaies physiques par un système non centralisé. En effet, il est question de créer un autre moyen par lequel on pourra régler ses factures par exemple sans que cela soit forcément physique. C’est exactement le cas des bitcoins, le bitcoin est aussi une monnaie comme le Franc CFA ou le dollar seulement, qu’il est virtuel. Dans les pays développés comme les Etas-Unis, le bitcoin est utilisé pour faire des achats directement sans qu’il soit convertit au préalable en dollar. Tout ça pour dire que c’est une innovation que les scientifiques tente d’apporter. Naturellement, il ne s’agit pas de se jeter à la hâte dans la cryptomonnaie et de s’attendre à devenir riche d’un coup. Des personnes informées et formées comme Monsieur Assoumou donnent des formations pour aider toutes personnes à mieux appréhender toute cette technologie. Nous ne pouvons pas affirmer que cela soit sans perte ou sans risque. Mais le fait est que le monde évolue et probablement à un moment ou à un autre la cryptomonnaie fera partie intégrante de notre quotidien.
Michèle Djaman, contributeur PepeSoupe à Bouaké
