En Côte d’Ivoire, la déscolarisation oblige de nombreux jeunes à vivre de petits métiers. C’est le cas de Ben Ouédraogo. En effet, déscolarisé depuis le bas âge, il avait de maigre chance de s’insérer dans les secteurs d’activités qui nécessitent un niveau d’instruction élevé. Pour tirer sa pitance quotidienne, il fait les petits métiers. Ainsi, depuis 4 ans maintenant, il a décidé de pousser une charrette. Son activité consiste à transporter les marchandises des particuliers moyennant des pièces d’argent.

Comme à ses habitudes, le lundi 24 février 2020, il était au travail au quartier Lobia de Daloa. Derrière sa charrette contenant des sacs de riz, il impose la vitesse à son engin par la force de ses bras. La chaleur qui bat son plein sous un soleil de plomb, à 13 heures ne suffit pas pour dissuader le jeune Ouédraogo.
Interrogé, il évoque des conditions difficiles de travail.

Toutefois, il confie que grâce à cette activité, il gagne entre 2500 et 5 000 francs CFA. Ce qui donne un revenu mensuel compris entre 75 et 150 mille francs CFA. Une somme qui lui permet de subvenir aux besoins de sa famille. Le défi qu’il compte relever dorénavant, c’est de s’acheter un taxi pour augmenter ses revenus. Ayant compris la nécessité de faire des études, Ben Ouédraogo met un point d’’honneur sur l’éducation de son fils.