Jean Yeo tient un atelier de menuiserie dans la ville de Bouaké, plus précisément au quartier Aougnassou. Dans ce métier depuis les années 97, Jean est aujourd’hui une référence dans son quartier. Dans son atelier, on retrouve des lits, des placards et autres meubles d’aménagement qui attendent que leur propriétaire solde leur achat. Avec l’aide de ses apprenties, Jean parvient à prendre de l’avance sur les commandes lorsque que la demande augmente.
Aujourd’hui, son activité connait des difficultés en raison de la cherté de la vie qui secoue le quotidien de tous les Ivoiriens. Le prix de sa matière première que constitue le bois augmente de jour en jour : << avant, nous arrivions à gagner beaucoup, mais aujourd’hui on n’arrive pas à s’en sortir parce que le coût du matériel est très élevé. Chaque jour que Dieu fait, 1000 CFA s’ajoute sur le prix de chaque matériel >>. Toutefois, Jean souligne que malgré la hausse des prix, les tarifs qu’il fixe pour ses différentes prestations n’ont pas changé. Mais que pensent ses clients, sinon comment réagissent-ils face à cette réalité ? Le menuisier affirme que l’appréhension de ses clients dépend de leur pouvoir d’achat. Les plus nantis n’y voient aucun inconvénient.
En somme, la flambée des prix en Côte d’Ivoire est progressivement en train de s’étendre dans plusieurs secteurs d’activité. Dans les marchés, les stations d’essence et l’occurrence dans le secteur informel. De façon générale, rappelons qu’en plus de la pandémie de coronavirus qui fait augmenter les prix à l’importation, plusieurs raisons expliquent la cherté de la vie en Côte d’Ivoire, en particulier à Abidjan. Depuis avril, les entreprises ivoiriennes ont été confrontées à des délestages, réduisant leur capacité de production
Jedidja Gnali, contributeur Pepesoupe à Bouaké
LES + LUS DE LA SEMAINE
LES +RÉCENTS
Pensez-vous que les Éléphants remporteront la CAN 2023 ?
NOS ÉMISSIONS TV
RETROUVEZ-NOUS