Depuis l’année 2016, Elia Lawni vit sur la terre ivoirienne, précisément à Abobo PK18. Âgé de 19 ans, il a quitté son pays, le Nigéria pour s’installer en Côte d’Ivoire en vue de se faire une place au soleil. Pour y arriver, avec l’aide de son frère ainé, il s’est lancé dans le métier de ‘’toclo-toclo’’. Expression populaire ivoirienne désignant quelqu’un qui raccommode les habits déchirés.
Machine à coudre sur l’épaule et une paire de ciseaux à la main, Elia parcourt les rues d’Abobo, parfois de cour en cour, à la recherche de potentiels clients. Du pagne au jeans, en passant par les tissus, Elia prend plaisir à redonner vie à des tenues en mauvais état. « J’aime ce travail que je fais et en plus, il me permet de m’en sortir. Chaque jour, je peux avoir entre 3 et 5 mille francs CFA comme revenu. », a-t-il expliqué le mercredi 19 février 2020.
Ce métier permet à Elia de se prendre en charge. « Je peux économiser au moins 100 mille francs et cela constitue une fortune pour moi », a-t-il déclaré.Malgré la fatigue liée aux longues marches, Elia Lawani ne baisse pas les bras quand il s’agit de travail.