Alors élève en classe de 4eme, Abdoul Kader Yacouba abandonne ses études pour se lancer dans le métier de vulcanisateur en 2014. Il fait ses armes auprès de son oncle Almamy Traoré qui lui enseigne les rudiments du métier et le met à l’exercice. Au bout de ces quatre années, Kader devient suffisamment rodé, au point de devenir à son tour, le mentor d’Abou Traoré, son grand cousin. Abou apprend facilement car il tient, en plus du métier qu’il apprend, une boutique de vente de pneus.
Les pneus neufs et usagés, Abou les importe d’Europe et parfois d’Amérique. Au contact de Kader, il apprend. Ils murissent l’idée de s’associer et de développer le commerce d’Abou.
Ils prennent leurs quartiers à Dar-Es-Salam, dans la commune de Bouaké. C’est là qu’ils sont nés et ont grandis. C’est ainsi qu’au bout d’un an, ils agrandissent leur nouvelle entreprise commune et diversifient ses activités. En plus des pneus, ils importent désormais des extincteurs et des matelas.
“Nous faisons entre 6.000F CFA et 10.000F CFA de bénéfice chaque jour”, nous rapporte Kader, ce mardi 20 août 2019 à 14 heures.
Même si les périodes de grandes ventes et de vaches maigres se relaient, Kader nous assure qu’ils gagnent suffisamment pour espérer aujourd’hui, vouloir se caser et fonder une famille. ( 225 mots)