En voyant les élèves sortir de classe pour rejoindre leurs maisons respectives les week-ends, on a tendance à voir des apprenants qui vont se reposer après une semaine de travail. On oublie souvent que parmi eux, il y en a qui n’ont simplement pas le temps pour reposer, car ils vont travailler pour gagner de quoi survivre à la semaine qui suit. Kouakou Kouassi Fulgence en est l’illustration parfaite parce qu’à son jeune âge, il est comme qui dirait le pilier de sa famille. Pendant que d’autres attendent de recevoir de l’argent de leurs parents, Kouakou Kouassi Fulgence, lui, se bat pour envoyer aux siens de quoi payer leurs loyers et d’autres choses dans le même genre. En classe de 1ère à Touadji 1, il cherche un petit boulot, diffèrent chaque année auquel il s’attèle les week-ends. En plus de subvenir aux besoins de sa famille au village, il se charge lui-même de ses frais scolaires. Ce genre de pratique n’est pas forcément sans risque sur les résultats scolaires d’un élève, mais Kouakou Kouassi Fulgence a réussi à se créer un emploi du temps adapté. Ce 02 décembre il nous confie que ce n’est pas facile tous les jours, que cette année il n’a pas fait une bonne recette, mais qu’il a foi en Dieu pour la suite.
Habib Olagoke, contributeur PepeSoupe à Touadji.
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