Entreprendre, c’est investir des moyens et des efforts dans quelque chose en espérant y tirer profit dans un futur lointain ou proche. Il s’agit d’une activité qui requiert assez de détermination et de persévérance. C’est exactement ce qu’illustre notre intervenante ce 4 avril. À Touba, chef-lieu de la région homonyme, nous avons rencontré Mme Diomandé Mansandjé, une entrepreneure agricultrice à Touba. Au cours de l’entrevue qu’elle nous a accordée, elle a fait la lumière sur son activité. Elle fut tout d’abord motivée par la volonté de valoriser les cultures vivrières déjà répandues dans son village natal. «Un jour par hasard, j’ai vu quelqu’un qui vendait des cartons de tomates et autres… il m’a dit que le carton coûtait 25.000 FCFA le Kilo. J’ai trouvé ça intéressant et aujourd’hui je suis dans le domaine », a-t-elle dit. C’est donc de là qu’elle eu la majestueuse idée d’entreprendre dans sa zone natale et d’y gagner de l’argent au regard du prix excédant de ces produits et leur nécessité: «Je me suis dit comme il y a de l’espace chez nous, et si je revenais pour essayer de faire un peu la tomate, de l’arachide, du gombo ?».
Pour commencer, elle a fait la production de la tomate. Une culture qui selon elle, est très lucrative et la récolte ne tient que quatre mois. Après la récolte, les clients viennent s’en procurer et les prix varient en fonction des périodes: «il y a des périodes où le casier coûte 5.000 FCFA , 4.000 FCFA ou 3000 FCFA. Mais actuellement c’est 20.000 FCFA à 25.000 FCFA. La semaine passée même c’était 8.000 FCFA le casier.» soulignait-elle. À en croire ses dires, les tomates poussent vite et cela, peu importe la période ou la saison. Cependant, elle fait face à un sérieux problème de main d’œuvre pour travailler dans sa plantation de tomates.
Coulibaly Bamory, Contributeur PepeSoupe à Touba.
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