Le marché du quartier latin d’Adjamé grouille de monde ce mercredi 27 mai 2020. Comme d’habitude, Laciné Traoré s’est levé tôt pour se rendre sur les lieux afin de placer ses épices dans son stand. Sur sa table et ses étagères, il dispose des conserves de petits pois, des moutardes, du piment, du sel, des bouillons et des boîtes de tomates pâtes.
Selon lui, les affaires ne sont celles qu’elles étaient avant le début de la crise sanitaire. « Avant la crise du Covid-19, je gagnais au minimum 12 mille francs CFA par jour. Maintenant, je touche 7 mille francs CFA maximum quand ça marche bien. J’espère qu’avec le déconfinement les choses reprendront normalement. », a-t-il espéré. Pour arriver à relever ce défi, Laciné Traoré peut compter sur le coût accessible de ses produits qui vont de 350 francs CFA à 2 000 francs CFA.
À 31 ans, le jeune homme qui est père de famille dit ne pas vouloir s’apitoyer sur son sort. Dans ce commerce depuis 2016, il affirme que l’on peut s’en sortir si l’on prend son travail au sérieux.
En attendant des lendemains meilleurs, Laciné Traoré, après avoir fait sa part compte maintenant sur la providence pour l’aider à chasser le Coronavirus de la Côte d’Ivoire et remettre son commerce sur de bons rails.