Si la vente des produits vivriers s’avère rentable pour certaines commerçantes, pour Clémentine Coulibaly, l’expérience est toute autre. Installée à Yopougon-Wassakara, la dame de 50 ans peine à vendre ses marchandises. Les tomates, oignons, piments pourrissent parfois avant leur écoulement. Selon elle, cela s’explique par deux faits : La hausse des prix des légumes sur le marché du gros, mais aussi la concurrence.
« En ce moment, tout est cher sur le marché donc je suis obligée de vendre un petit tas de tomates et piments à 100 ou 200 francs CFA. Les clients refusent de faire des achats, car ils estiment que les coûts sont très élevés », a-t-elle dit. Face à cette situation, ses bénéfices restent toujours maigres et sa condition de vie devient de plus en plus difficile. Après 5 ans d’activité, elle a décidé de mettre un terme à son commerce. « Je comptais sur mes activités commerciales pour m’occuper de mes enfants. Malheureusement, j’ai eu une expérience amère du commerce », a-t-elle avoué.

Le souhait actuel Clémentine Coulibaly est de basculer vers le commerce de pagnes. Avec cette activité, la commerçante espère atteindre ses objectifs. Clémentine Coulibaly lance donc un appel aux personnes de bonne volonté afin qu’elle puisse réaliser son projet.
Propos recueillis par Dembélé Aristide, le lundi 08 mars 2021, à Yopougon.