N’Gaye Maïga, 70 ans, est originaire de Mauritanie. Il a quitté son pays natal très jeune à la recherche d’un meilleur avenir en Côte d’Ivoire. C’est à Didievi, une ville du centre de la Côte d’Ivoire, qu’il dépose ses valises en compagnie de son frère.
, il s’essaye à plusieurs activités notamment l’agriculture. Mais, c’est dans l’élevage de bovins qu’il trouve son bonheur.
Dans les débuts de son activité, lorsqu’il faisait la navette entre Bouaké et Didievi, les affaires allaient bon train. Les bêtes étaient achetées à des prix abordables et revendus de sorte que les bénéfices obtenus soit conséquent. Son bilan annuel s’élevait à mille têtes par an. Aujourd’hui, Maïga ne parvient pas à vendre son bétail en grande quantité. Toutefois, quand vient la période des fêtes, entre autre la Tabaski, le Ramadan ou les fêtes de fin d’année, son chiffre d’affaires peut augmenter.
Comme bien des commerçants, ils sont confrontés aux plaintes des clients qui jugent que les prix sont exorbitants.
En Côte d’Ivoire, on enregistre deux systèmes d’élevage : ** Le système d’élevage traditionnel ou extensif qui se pratique davantage dans les régions nord autour de Korhogo, Ferké, Odienné, Boundiali mais aussi dans les régions du centre, Bouaké et Katiola. Ce type d’élevage peut être sédentaire ou semi-transhumant. Le système d’élevage moderne qui se pratique dans les ranchs et stations de sédentarisation à Sipilou, Marahoué, Abokouamékro…
Jedidja Gnali, contributeur Pepesoupe à Didievi
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