Le marché de gros de Bouaké est situé en plein cœur de la ville. On y trouve diverses denrées alimentaires qui viennent des villages environnants, mais aussi de pays étrangers. Monsieur Coulibaly Mamadou responsable de la filière oignon du marché de gros de Bouaké que nous avons rencontré ce lundi 10 janvier nous en dit plus sur le commerce de l’oignon. Monsieur Coulibaly dit être commerçant au marché de gros depuis 1998. Il a toujours commercé les oignons.
La Côte d’Ivoire ne produit qu’une infirme partie d’oignon comparé à sa consommation. Moins de 5 % selon Koffi Komenan Geoffroy, directeur exécutif de l’interprofession oignon de Côte d’Ivoire. La majeure partie est importée des pays comme le Niger, le Burkina Faso et la Hollande. Ces différentes variétés sont disponibles presque toute l’année au marché de gros « On peut trouver l’oignon du Niger et de Burkina pendant au moins huit mois, celle de la Hollande durant quatre mois » nous dit monsieur Coulibaly. L’oignon Niamey ou violet de galbi provenant du Niger et du Burkina est issu des mêmes semences. Il est de couleur violette contrairement à l’hollandaise qui est jaune. Les clientes de monsieur Coulibaly ont aussi noté une autre différence celle de la facilité de cuisson de l’oignon violet africain. L’oignon, comme toutes autres denrées connait des périodes d’inflation. Ça peut varier entre 600 frs et 300 frs et aussi 250 frs.
Cédric Amani, contributeur PepeSoupe à Bouaké.
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