Comme chaque jour, le jeune Yao Jean Jacques est présent à son poste, dans son salon de coiffure situé au marché de N’gattakro. Ce lundi 7 octobre 2019, Il se souvient: «C’est en 2015 que j’ai commencé à apprendre la coiffure auprès d’un vieux père du nom de Boris. J’ai fait deux années et, en 2017 il m’a donné l’autorisation d’ouvrir un atelier quand il m’a senti prêt».
YAO n’est ni élève ni étudiant, il pratique cette activité par amour. Par semaine il peut se retrouver avec 3 000 F CFA ou 4 000 F CFA, mais souvent il arrive a boucler le mois avec 50 000 F CFA.Chez le jeune coiffeur, lorsqu’il y a une forte affluence, il met la télévision en marche ou alors son transistor pour écouter la musique zouglou et le coupé décalé pour faire patienter.
Du lundi au vendredi, il ouvre son atelier de 8 h à 21 h, et du samedi au dimanche de 7 h à 21 h. Les week-ends il y a plus d’affluence donc c’est de manière stratégique qu’il ouvre plus tôt. Les prix sont fixes pour les hommes et les femmes à 300 F CFA, et les enfants à 200 F CFA.Les ambitions du jeune Yao Jean Jacques est de posséder un jour plusieurs salons de coiffure ainsi que des boutiques de vente de vêtements.(227 mots)