Dans la quête de l’autonomisation financière, nombreuses sont les personnes qui se lancent dans une activité commerciale pour subvenir à leurs besoins. C’est le cas de Sali Diaby, une vendeuse de beignets à Bouaké, dans le centre de la Côte d’Ivoire.
Âgée d’une trentaine d’années Tantie Sali, comme l’appellent chaleureusement ses nombreux clients, s’est installée au quartier Belleville de la capitale de la région du Gbêkê, pour tirer profit de son talent culinaire. Dans sa poêle, elle fait la friture de diverses variétés de galettes : des ‘’aller-retour”, des ‘’gbofloto”, le tout qu’elle accompagne de bouillie de mil. Intervenant sur son business le dimanche 21 juin 2020, Tantie Sali fait savoir qu’elle a commencé le commerce depuis l’an 2018 en vendant des arachides grillées. Ne voyant pas de grandes retombées, elle s’est reconvertie en vendeuse de beignets.
Ainsi, tous les jours, elle sort à partir de 14 heures pour proposer ses galettes comme goûter. Concernant ses revenus Tantie Sali confie qu’en termes de bénéfices elle peut gagner jusqu’à 3000 francs par jour. Ce qui équivaut à près de 90 mille francs CFA de façon mensuelle. Étant mariée et mère de 3 enfants, elle dit participer aux charges familiales avec cette somme.