Le secteur informel, dans l’économie ivoirienne, connaît d’énormes problèmes d’infrastructures adaptées. À Yopougon, les commerçants (es) hors des marchés et magasins, occupent plusieurs endroits du trottoir. Vu leur nombre important, ils ont fini par s’imposer face au besoin. La mairie, fonctionnant grâce aux collectes et de taxes, exige des titres d’occupation provisoire des trottoirs. Soit par des taxes forfaitaires mensuelles, ou par tickets journaliers.
Si pour le premier type de taxe cela se passe très bien, ce n’est pas toujours le cas pour le second. Pour les commerçantes soumis aux taxes quotidiennes, les billetteurs ne sont pas très coopératifs et difficilement identifiables. Selon plusieurs commerçantes rencontrées, ces derniers sont continuellement interchangeables. Si X est passé aujourd’hui, demain, ils se retrouvent en face de Y, et ensuite Z. A cette allure, elles doutent que les collectes rentrent directement dans les caisses de la mairie. Elles voudraient que les billetteurs soient identifiables soit par des chasubles ou par des cartes. Une belle proposition qui devrait apporter un peu plus de confiance entre ces billetteurs et les commerçants.
Bainguié Jean-François contributeur pepesoupe à Yopougon
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