Il n’existe pas de “sot métier“ et il n’existe pas non plus de “travail de femme”. C’est ce que le jeune Arthur a compris quand il a choisi de vendre des galettes dans la commune de Treichville.

Après son Bac, Kouakou Arthur a décidé de faire quelque chose de ses 10 doigts. C’est ainsi qu’après plusieurs autres petits boulots, en 2017, il a décidé de se mettre à son propre compte en créant son commerce de vente de galettes.
Chaque jour, tôt le matin aux environs de 6 h, après avoir bien préparé la patte de galette, le jeune homme s’installe dans son lieu de vente précisément à la rue 2. Une fois tout installé, il met de l’huile au feu et fait frire ses belles galettes jaunes appelées communément en Côte d’Ivoire “GBOFLOTO”. Là, les “lève-tôt” , étudiants, élèves, viennent acheter des galettes bien chaudes pour le petit déjeuner.

Ce jeudi 7 novembre 2019, il a confié à notre rédaction :
« Ça marche très bien. J’arrive à vendre au moins 4 kilos par jour » Confie-t-il. Il nous fait savoir que cela n’a pas été facile du tout : Certains ne m’ont pas encouragé au début car ils trouvaient que c’est une activité de femme. Mais moi j’aimais bien. Je n’ai pas honte car je gagne mon argent à la sueur de mon front.»
Arthur est fier de lui et gagne sa vie avec ce petit commerce qu’il prévoit d’agrandir et de moderniser.(245 mots)