M. Salif, dans son enfance avait une facilité à réparer les chaussures de ses camarades. En grandissant, il a appris à perfectionner ce don. En effet, il a abandonné l’école pour s’adonner à temps plein à la cordonnerie. Son oncle l’a donc inscrit auprès d’un cordonnier, pour qu’il apprenne. Au départ avec son patron, ils confectionnaient et réparait les sacs. Pourtant, dans la croyance populaire les cordonniers ne réparent que les chaussures. La cordonnerie aurait-elle d’autres domaines en son sein ?
C’est à cette question que M. Salif va répondre aujourd’hui 4 janvier 2022. Il nous fait comprendre qu’ils sont sous-estimés. La réalité est que les cordonniers peuvent aussi confectionner des sacs et des portefeuilles, réparer des ceintures, etc. C’est un secteur bien plus vaste qu’on le croirait. Aujourd’hui cordonnier à Bouaké, il vit de sa passion. Il ne se donne aucune limite et parcourt toutes les possibilités. À en croire ce qu’il dit, il fait tout ce que peut faire un cordonnier. Ravi d’avoir fait le bon choix, c’est-à-dire le métier de cordonnier, il dit : « je remercie Dieu, toujours, de l’avoir mis sur mon chemin (en parlant de son patron). » Des paroles de remerciement qui sonne comme un hommage à son patron qui l’a initié et qui lui a permis d’exercer ce métier.
Habib Olagoke, contributeur PepeSoupe à Bouaké
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