Dire que la viande de porc est une particularité pour la commune de Yopougon, ce serait comme verser un verre d’eau dans l’océan. On la retrouve à chaque centimètre de la cité de la joie. Mais certaines restaurations sont de véritables cordons bleus et spécialistes de cette viande.
C’est le cas de madame Dago, qui est installé au carrefour Gandhi. Précisément à l’espace “pourri pourri” où elle fait le bonheur des amoureux du Gabi. Le restaurant de madame Dago est une véritable petite industrie. Ouvert tous les jours de la semaine, ce sont des dizaines de cartons de porcs qui y sont écoulés.
Du lundi au mercredi, c’est entre 20 et 30 cartons qui sont vendus par jour. Du jeudi au dimanche, c’est entre 40 et 50 cartons vendus par jour. Ce gros volume d’activité, elle le doit à son habilité à manié le couteau et les marmites. Sans oublier son odorat assez pointu, qui lui permet d’ajuster avec délicatesse les différents intrants pour la cuisson. Langue, tripes, oreilles, foie, intestins et chaire, aucune partie du porc n’échappe au fourneau de madame Dago.
1 000 f, 2000 et 3 000 f sont les prix des morceaux de viandes. En sauté revenir, en kedjenou, en braisé ou grillé, les adeptes ne se font pas prier pour la dégustation.Le restaurant est ouvert dès 9 heures pour ne fermer qu’à 23 heures ou à minuit.Étant installé au “pourri pourri” elle a tenu à rectifier une mauvaise information circule dans la commune. Selon des mauvaises langues, la viande de porc vendu à cet endroit serait frelatée. Ce qui n’est pas vrai!Madame Dago est mère de 3 enfants, mais elle arrive à juguler ses responsabilités au foyer et au restaurant.
Bainguie Jean-FrançoisContributeur Pepesoupe à Yopougon