Le jeudi 05 mars 2020, il est 8 heures 35 minutes lorsque le petit marché de l’ancienne gendarmerie située dans la commune d’Abobo grouille de monde. Comme tous les matins, les habitants s’y rendent pour faire leurs achats. Cependant, force est de constater que les prix des denrées alimentaires font la loi sur cette surface d’échanges.
En effet depuis maintenant 3 mois, le coût des vivriers et denrées de première nécessité telles que la banane, l’igname, le manioc, le piment, les tomates, ne cesse de grimper. Face à cette situation, les clients s’approvisionnent dans différents points de vente afin de pouvoir adapter leur budget à la cherté de la vie. À cet effet, Blandine Aka, ménagère et habituée du marché, songe à changer de lieu pour ses achats quotidiens. Elle poursuit ses propos en ces termes : «Autrefois, avec 3000 francs CFA, je faisais mon marché sans problème. Mais aujourd’hui, il faut 3500 francs voire 4000 francs CFA pour les mêmes provisions », a-t-elle décrié.
Face aux nombreuses plaintes des clients, les commerçants affirment que les produits de première nécessité sont en manque. En plus, acheminer le peu de marchandises qu’ils gagnent vers les points de commercialisation, demande assez de moyens tant financiers que matériels, car les tarifs sont élevés.
En somme, ces commerçants lancent un appel aux autorités compétentes pour la réhabilitation des voies dans les zones reculées. Ils suggèrent par ailleurs, une réduction du prix des transports.