Il se nomme Baka Romaric à l’état civil et ”el parfumento ” pour les clients et les intimes. Son pseudonyme, le nom parfum, en est la racine pour la simple raison qu’il commercialise des essences de parfums. Le parfum, également appelé « extrait » ou « essence », représente la préparation la plus concentrée, avec un pourcentage compris entre 15 et 30 % de parfum dilué dans une solution d’alcool à 90 degrés. Exerçant depuis bientôt 2 ans dans ce domaine, Romaric commercialise ses essences de parfum conformément à la quantité, à l’odeur, mais par ailleurs au prestige de la marque de parfum dont il détient l’essence. Il se procure des essences chez un fournisseur qui en vend par litre. Pour des raisons sociales, selon ses dires, sa fourchette de prix se situe entre 500 et 5000 FCFA. Romaric est aligné sur l’idée selon laquelle même la personne la plus modeste, la plus pauvre, a aussi le droit de sentir bon. Tel un parfumeur, il procède à des mélanges d’essence au gré du client afin d’obtenir une odeur inédite.
Pour que le parfum dure longtemps. « El pafumento préconise » à ses clients de l’appliquer derrière les oreilles, dans le cou, sur les poignets et le coude, mais aussi au niveau des chevilles. Il est préférable d’attendre que la peau ait absorbé le parfum avant de s’habiller, pour que l’odeur perdure et de la renforcer en utilisant des produits complémentaires de la même senteur.
À titre de rappel, pour ouvrir une parfumerie, aucun diplôme n’est requis. Néanmoins, si le domaine vous intéresse, vous pouvez suivre une formation en parfumerie (école de parfum par exemple) pour compléter vos connaissances et votre finesse en la matière. En matière de parfumerie, il est possible de se spécialiser du bac au master.
Jedidja Gnali, contributeur PepeSoupe à Abidjan.