Samedi 13 juin 2020, il est 14 heures et le soleil est au zénith dans le ciel d’Adjamé. Sous cette canicule, l’équipe de reportage de PepeSoupe décide de s’offrir quelques boissons rafraîchissantes.À peine quelques pas, que nous faisons connaissance avec Malick Adamo, vendeur de jus d’Ananas, non loin de la gare nord.
Pendant qu’il s’occupait à satisfaire nos commandes, il a partagé avec nous sa passion pour ce commerce qu’il a démarré depuis 2017. Malick et l’ananas sont en contact plusieurs années. Au départ, il travaillait comme manœuvre dans une petite entreprise à Bonoua, qui faisait pousser ces fruits dans le but de les exporter. À la fin de son contrat avec cette firme en 2016, sans emploi, il est revenu à Abidjan, ville dans laquelle il s’est lancé dans le commerce de jus. Pour se démarquer de la concurrence, Adamo mise sur l’utilisation de fruits récoltés la veille dans son ananeraie. « Chez moi, la santé de clients est importante. J’ai appris la culture de l’ananas pendant longtemps et j’ai une plantation. C’est de là que proviennent mes fruits pour mes jus qui sont essentiellement de natures bio et sans substances chimiques », a-t-il rappelé à ses clients dont les palais s’adoucissaient, sous l’effet de ses délicieuses boissons.
Les prix de ses jus sont classés en trois catégories. Il y en a de 350, 400 et de 500 francs CFA. Ce qui permet au vendeur de rentrer chaque soir après une journée de travail, avec des recettes qui vont de 9 à 13 mille francs CFA.