Depuis le 10 décembre 2021, la nouvelle voie du CHU de Angré, menant à la cité Cir et sur bingerville, s’est ouverte à la circulation. Si cette information a été accueilli avec joie et soulagement chez les populations du village de Djorobité, ça n’est pas le cas pour certains professionnels du transport en commun. En l’occurrence ceux des motos Taxis. Rencontrés le 1er mars autour de 15 heures, Dara oumar, Kouamé N’dri et Bah Ahmed se sont confiés à nous sans filtre aucun. Pour ces derniers, l’ouverture de la voie qui est certes dans le sens du développement du pays, a de mauvais impacts sur leurs revenus. Il est désormais difficile d’atteindre les 3000f, 4000f ou 5000f des recettes journalières. Ils ne sont désormais limités qu’à desservir uniquement les profondeurs du village.
En dehors de cette réalité, Bah Ahmed va déplorer certains méfaits de la police. Souvent ils voient leurs engins être mis en fourrières et sont contraints de payé entre 25000 et parfois 100.000f pour le retrait. Que dire des syndicats à qui ils reversent 500f/jr, 3000f chaque samedi, après avoir payé 30.000f de droits de ligne. Une autre plaie a laquelle sont confrontés ces braves travailleurs qui ont du mal à jouir des fruits de leurs efforts. Les inquiétudes des conducteurs de moto-taxis ne sont pas prêtes de s’arrêter apparemment. Car la voie mitoyenne au CHU de Angré, est elle aussi en travaux depuis plusieurs mois. Il est fort probable qu’à son ouverture, cette activité disparaisse pour de bon. En tout cas elle ne serait plus visible aux abords des buildings de Angré.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Cocody.
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