Aux abords de la cour arrière du palais de justice de Bouaké on peut apercevoir des objets de différents formats. Ils forment une kyrielle de couleurs et sont suspendus à des pointes. A l’approche on se rendre compte que ce sont des sacs et des cabas. Ils sont faits de fil en caoutchouc ou en coton. Cinq personnes dans le box sont à l’œuvre.
Raïssa est l’une de ses personnes. Elle fait des sacs à partir de la technique du macramé. C’est une technique qui consiste à faire des nœuds plats avec des ficelles ou des cordes. Ses nœuds plats et allongés servent à confectionner des objets d’art. Pour repère c’est la technique faite pour les bracelets qu’on appelle scoubidous.
Avant d’avoir son espace, Raïssa a subi une formation chez une dame pendant deux ans. Elle peut, avec le concours de sa sœur venue l’accompagner dans ce métier, suivre le processus d’exécution confié à ceux qu’elle emplois. C’est en raison des besoins et du nombre de commandes que sa sœur et elles embauchent des employés.
C’est une douzaine de produits notamment des sacs, des bracelets, des portemonnaies de tous genres et tous modèles qui sont confectionnés tous les jours et exposés à la vente. (215 mots)