La viande du poulet reste indiscutablement l’aliment le plus consommer en période de fêtes populaires et pour des célébrations de tout genre. Cette propension à développer en certains l’instinct entrepreunarial. À chacune occasion de fête populaire, on peut apercevoir en dehors des points de ventes habituels, de nouveaux vendeurs qui s’installent. Soit à des carrefours, à l’angle des rues de quartiers, aux abords des marchés et même sur internet. Des pondeuses, des poulets de chairs ou encore des hybrides envahissent presque tous les espaces possibles.

À Yopougon Koweït Sikasso, il y a le jeune Aboubacar, qui chaque décembre, propose ses poulets dits “CHOCO” à la population depuis maintenant 2 ans. Des poulets qui bien en cage, attendent sagement la venue de leurs nouveaux propriétaires au son des musiques en vogue du moment. Avec son concept, Aboubacar appâte les clients qui n’y résistent pas longtemps. Abattage et nettoyage sont aussi proposées sur place au coût de 300f. Ce qui est vraiment très avantageux pour les clients. Les poulets d’Aboubacar sont vendus au prix de 4000 f l’un. Vu la forme qu’ils ont, ces derniers s’arrachent aussi facilement. Ce qui fait d’ailleurs les affaires d’Aboubacar. Malgré cela, ce dernier trouve que comparativement à l’année dernière, les affaires ne sont pas très bonnes. Il espère tout de même pouvoir écouler le maximum possible afin de pouvoir entrer dans ses fonds.
Les poulets de Diara Aboubacar, proviennent de la ferme de son frère aîné qui est situé dans la commune d’Anyama. Depuis 2 ans maintenant, il travaille en étroite collaboration avec ce dernier dans partenariat gagnant-gagnant.
Bainguié jean-françois, contributeur PepeSoupe à Yopougon.