Lil Edma est un jeune rappeur en herbe résidant dans la commune de Bingerville. En attendant le succès, il ouvre un point de vente d’accessoires téléphoniques. Pour ce ”brobrosseur”, travailleur infatigable en argot ivoirien le ”nouchi”, l’avenir appartient à ”qui sait entreprendre”.
Il fait partie de ces jeunes ivoiriens pétris de talents qui pourtant peinent à connaître le succès. Passionnée de Rap, il écrit ses premiers textes en 2016. Ses freestyles endiablés lui valent une petite renommée dans son quartier Gbagba. Malheureusement, aujourd’hui encore, le jeune homme ne parvient pas à faire exploser son potentiel sur la scène ivoirienne.
Loin de s’apitoyer sur son sort, Lil Edma se lance dans l’entrepreneuriat. Avec un fond de commerce de 20 000 FCFA, il ouvre un point de vente d’accessoires de téléphones portables. Il commercialise des étuis, des protections antichocs et fourreaux de toute marque.
Les prix sont fixés en fonction du type de téléphone. Les accessoires destinés aux smartphones androïdes sont généralement les plus moins chers. Il coûtent 1000 F CFA. Ceux utilisant le système d’exploitation IOS sont vendus de 2000 à 2500 francs. Quant aux fourreaux, les plus coûteux son ceux faits à bas de silicone. Selon Edma, ils sont plus durables et résistants.
Pour ce rappeur en herbe, ce commerce n’est que temporaire. Sa passion de la musique est plus fort que tout. C’est pourquoi il compte mettre toutes les chances de son côté pour faire décoller sa carrière.
Jedidja Gnali, contributeur Pepesoupe à Bingerville.
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