La pêche artisanale est l’une des activités économique pratiquées en Côte d’Ivoire. C’est une activité qui se pratique à l’aide de filets ou de nasses, généralement avec des pirogues. Ils sont nombreux, ces ivoiriens qui se sont adonnés à la pratique de la pêche pour en faire leurs uniques sources de revenus. C’est justement le cas de notre intervenant de ce 29 mars. M. Sekou, pêcheur de profession à Guessabo, située à l’ouest de la Côte d’Ivoire, dans la région du Haut-Sassandra. Malien d’origine, il exerce le métier de pêcheur depuis plusieurs années.
En vérité, il exerçait ce métier quand il était encore au Mali et prétend ne connaître nul autre métier. À notre micro, monsieur Sekou à mis en relief les réalités de ce domaine. En effet, pour trouver du poisson, ils prennent leurs pirogues en quête d’eaux profondes où ils déploient ensuite plusieurs nasses qu’ils appellent ‘«paplots» en Dioula. «Après c’est la patience qui entre en jeu» dit-il. Ils attendent, pendant un certain moment : deux à trois jours. Quand vient le jour de pêche, monsieur Sekou et ses acolytes se rendent à l’endroit où ils avaient lancés leurs nasses, puis les retirent. C’est ainsi qu’ils gagnent du poisson. À en croire ses propos, ils font assez de profits lorsque la pêche est bonne. Les prix des poissons varient : «quand on revient, on va vendre les poissons à nos clients. Au début, tu peux avoir 1 000 FCFA, 2 000 FCFA. Mais au fur et à mesure, tu peux atteindre les 5 000 FCFA, 10 000 FCFA, même jusqu’à 20 000 FCFA ou 25 000 FCFA parfois.» a-t-il précisé. Cependant, il fait savoir que ces temps-ci, ils n’arrivent pas à attraper de gros poissons, et cela agit sur leur gain.
Coulibaly Bamory, Contributeur PepeSoupe À Guéssabo.
Lire aussi ⬇️
LA PÊCHE, UN SECTEUR EN PLEIN ESSOR