Nous sommes à Sorobango, une localité du nord-est de la Côte d’Ivoire, appartenant au département de Bondoukou, dans le district du Zanzan. Régie en chef-lieu de commune, nous y avons été ce 6 novembre à la rencontre de Ouattara Adama. Ce jeune ferronnier à une particularité physique. Il est atteint de nanisme. Une maladie très mal appréciée, qui parfois contraint ses porteurs à s’isoler. Des moqueries à la stigmatisation, et même la discrimination, sont le lot quotidien de ce que subissent les porteurs de cette malformation physique. Mais Ouattara Adama est un cas à atypique. Plutôt que de se laisser abattre par des mauvaises langues et regards, il leur fait front. Avec un mental beaucoup plus grand, il arrive progressivement à s’en sortir. Voilà maintenant 2 ans qu’il apprend le métier de la ferronnerie, où il se sent épanoui. Il espère un jour pouvoir avoir son propre atelier, et offrir de la chance à d’autres jeunes.
En Côte d’Ivoire, nous n’avons pas de chiffres concrets sur le nanisme. Mais, il compte parmi les 453 453 handicapés physiques.
Le nanisme est une insuffisance de croissance.
Il se présente sous plusieurs formes chez l’homme. Il y a le nanisme proportionnel qui est souvent lié à la race (Ex : pygmée), qui résulte d’un déficit hormonal ou nutritionnel. Et, le nanisme disproportionnel qui est généralement lié à des anomalies osseuses constitutionnelles.
Les causes du nanisme sont variées. Selon les spécialistes, il en existerait plusieurs centaines. Parents de petites tailles, maladies héréditaires, carences nutritionnelles, problèmes hormonaux… Les quatre causes les plus communes sont : l’achondroplasie, le syndrome de Turner, le dysfonctionnement pituitaire, et les carences émotionnelles ou physiques.
Une sensibilisation accentuée sur le sujet, permettra aux uns et aux autres d’avoir une meilleure appréciation du sujet.
Bainguié Jean-François, ccontributeur pepesoupe à Bondoukou.
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