En cote d’ivoire pour le petit déjeuner, le choix est assez large : du placali, du bon garba chaud, des galettes ou de la bouillie de mil comme le propose madame Diabagaté. Parmi les activités commerciales qui dominent la région, madame Diabagaté a choisi le commerce de la bouillie de mil. Résidente de cette ville du district du Zanzan, elle exerce ce métier depuis plusieurs années maintenant. Ses journées commencent très tôt, dès 4h du matin pour laisser le temps à la bouillie de cuire convenablement. Elle prépare les ustensiles et fait sa prière du matin. Une fois prête, elle se dirige vers son lieu de vente précisément au centre-ville où travaillent ses clients habituels. Elle vend sa bouillie en sachet à 50 francs pour ceux qui sont de passage.
Ceux qui prennent leur temps par contre sont servis dans des bols. Elle ajoute du lait en poudre à la demande du client à100 francs. Madame Diabagaté nous confie qu’elle peut recevoir une trentaine de clients chaque jour.
Grace à elle, les habitants de cette localité qui sont matinaux peuvent faire le plein d’énergie avant de se rendre à leur lieu de travail. Cela ne marche pas comme elle le souhaiterait mais c’est plutôt constant donc ça peut aller.
BamCoul, contributeur PepeSoupe à Bouaké.
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