Tiassalé, la ville célèbre pour son pont à arches, ses hippopotames et ses pêcheurs, grouille d’activités au-delà du périmètre enchanteur du fleuve Bandama. Il vous sera fort agréable de marquer une halte à l’endroit précis où dame Saki Thérèse mène son activité commerciale. Cette septuagénaire vend au bord de la voie de grande circulation que nous arpentons. Elle nous propose tout ce qu’il faut pour se désaltérer. Des jus naturels en tous genres et de l’eau en bouteille et autres sachets plastiques.
Entre gnamankoudji, bissap et autres tomi, vous aurez littéralement l’embarras du choix.
Elle nous confie pratiquer cette activité depuis plus de cinq ans maintenant. Malgé son âge avancé, elle doit travailler au quotidien pour s’en sortir.

Cette mère de huit enfants dont seulement deux garçons, ne compte pas arrêter de travailler de sitôt.
Elle espère obtenir un financement qui lui permettrait de vendre des pommades et autres produits cosmétiques.
Pour l’heure, elle doit composer avec les fluctuations d’un marché des plus complexes. Ses recettes journalières excèdent très rarement les 2000 francs CFA. Il est même des jours où elle rentre quasiment bredouille.
Elle ne désespère pas pour autant. Thérèse a foi que dans un tout proche avenir, son ambition se changera en réalité tangible.
Nous la quittons en lui souhaitant un franc succès pour ses futures entreprises.
Eckra benie, contributeur PepeSoupe à Tiassalé.