Nombreux sont les vendeurs et vendeuses de charbon. Doit-on leur attribuer une part de responsabilité dans la déforestation de notre pays ? La question reste posée. Nous avons rencontré la vieille Samaké Adjara, une vendeuse de charbon depuis maintenant 6 ans. Elle est ancienne dans le commerce. Elle vendait des bananes et du piment de village en village en français ivoirien dit qu’elle faisait du ”Logodougou”. Le chauffeur qui la transportait habituellement lui a dit un jour qu’elle aime trop l’argent. Il a lui-même à acheter cinq sacs de charbons, les lui a remis pour qu’elle vende. La vielle Samaké ayant vendu les cinq sacs, elle a reçu du même chauffeur 10 sacs qu’elle a encore réussi à vendre. C’est suite à cela que le même chauffeur a commencé à remplir des camions de type Bachet pour la vielle Samaké. C’est ainsi que maman Samaké a débuté la vente de charbon jusqu’aujourd’hui dans son domaine. Elle peut maintenant vendre 40, 50, voir 60 sacs dans les périodes favorables. On peut dire que le charbon de madame Samaké marche bien. Les sacs de charbon proviennent des villages environnants de Béoumi qui sont Galebo, Mlebo, Fitablo et Diopohe etc… Certains clients vont la chercher pour avoir la qualité de leur charbon et quand il est de bonne qualité, elle passe voir d’abord les agents des Eaux et Forêts pour leur accord. Lesdits agents ont 400f CFA sur chaque sac de charbon, mais elle se dit obligée, car si elle doit payer leur droit correctement, le prix sera élevé que 400f CFA. Par Mois, malgré les dépenses de Maman Adjara, elle peut gagner comme bénéfice 10.000 f CFA oubien 15.000f CFA. Pour dire vrai, la vieille Samaké dit qu’elle n’a jamais rencontré de difficultés et que son activité va bon train.
Bakary Ouattara, contributeur PepeSoupe à Beoumi.
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