Assamsam Boua Josselyn est un homme de 46 ans, qui essaie de tenir le rythme infernal de la vie en vendant des pastilles de gingembre et des bonbons dits diététiques. Cette activité qu’il a découverte depuis 3 ans est celle qui lui donne de se relever courageusement chaque matin et parcourir plusieurs kilomètres à pieds en quête d’un moyen de subsistance. De l’île d’Adjawi, où il réside à Port-Bouet, sur la terre ferme de la ville d’Abidjan, Assamsam Boua Josselyn affronte courageusement les défis quotidiens.
L’important pour lui, est d’avoir de quoi pallier au plus urgent en assurant le loyer de sa maison à 10000f et couvrir ses charges quotidiennes. Ainsi, il ravale chaque périmètre de la ville, sur plusieurs kilomètres dont le but est de s’assurer le minimum vital.
Assamsam, cet homme d’apparence frêle, donnant l’impression que le vent frais qui soufflait dans cette ruelle du quartier champroux où nous l’avons rencontré semblait l’emporter, déambulait dans sa 3e commune parcourue à pieds en cette matinée. Sans réelle motivation autre que juste obtenir la marge de 1000f à 2000f CFA, suffisante pour couvrir ses besoins quotidiens.
Assamsam Boua Josselyn semble avoir perdu tout espoir de réaliser l’un de ses rêves d’enfance: posséder une grande maison où il vivrait avec sa famille. Les dures réalités du monde l’ont rattrapé et s’imposent à lui. Il regarde dans le rétroviseur avec regrets pour ses choix mal appréciés qu’il assume courageusement. La vie est parfois un mystère que l’on comprend souvent trop tard. Il est crucial de faire de bon choix durant la junesse afin de ne rien regretter comme Assamsam Boua Josselyn.
Cette histoire d’Assamsam invite à une méditation profonde sur nos choix de vie pour éviter des regrets plus tard.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Marcory.