Amoureuse de tresses Africaines, Traoré Mariame a appris auprès de ses aînés. Aujourd’hui elle gagne bien sa vie grâce à ce métier. Raison pour laquelle elle incite toutes les jeunes filles à être autonomes. C’est ce 14 janvier à Buyo que nous avons fait la rencontre de Traoré Mariam, 32 ans et mère d’un enfant. Amoureuse de tresses africaines depuis l’enfance, Mariam a appris peu à peu auprès de ses aînés et aujourd’hui elle gagne bien sa vie. Cela n’empêche pas que Mariam rencontre certaines difficultés avec sa clientèle. Notamment lorsqu’une cliente prend un rendez-vous pour faire des tresses, cette dernière ne respecte pas souvent son rendez-vous, ce qui fait perdre du temps à Mariam vu qu’elle refuse de recevoir d’autres clients. Cette situation est très récurrente dans son activité. Mais cela n’est pas la seule difficulté à laquelle Mariam est confrontée. En effet, Mariam nous explique qu’à Buyo, il y a des moments où l’activité n’est pas rentable, ce qui l’oblige à se rendre à Abidjan pour pouvoir gagner assez d’argent, surtout pendant les périodes de fête. Aussi passionnant que difficile Traoré Mariam lance un appel à toutes les jeunes filles : « Je peux dire à mes sœurs de chercher à être indépendante en créant leur propre entreprise. Avec cette entreprise, elles seront leur propre patron et n’auront de compte à rendre à personne ».
Bayeto Corine, contributeur PepeSoupe à Buyo.
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