Pour se construire une autonomie financière, c’est dans la commercialisation de ‘’bandji” que Marie Paule Logbo a décidé de s’investir. Le ‘’bandji” est le nom attribué par les ivoiriens au vin de palme. Pour mener à bien cette activité, c’est non loin de la cour familiale située au quartier Sicogi de la commune de Koumassi, qu’elle a ouvert son local.
Approchée ce jeudi 03 décembre 2020, Marie Paule n’a pas hésité à parler des contours de son commerce. Hormis les lundis, le ‘’bistrot” de Marie Paule est ouvert à sa clientèle de 08 heures à 17 heures. Pour s’approvisionner, elle a recours aux services d’un livreur qui passe de façon régulière pour lui fournir du vin de qualité comme l’aiment sa clientèle, majoritairement composée d’hommes. Comme toute activité, le business de Marie Paule n’est pas exempt de difficultés. En effet, en plus du livreur qui parfois ne respecte pas ses engagements, elle fait souvent face à des clients qui refusent de payer leurs crédits. Une pratique qui met ses affaires à mal par moments.
Toutefois, elle dit ne pas se plaindre de sa situation. En plus du litre de vin blanc vendu à 250 francs sur lequel elle fait des bénéfices, elle propose également d’autres récipients de différentes capacités dont les prix varient entre 50 et 100 francs CFA. Ainsi, à la fin de chaque journée de vente, Marie Paule se retrouve avec près de 5000 francs CFA de bénéfice, voire plus. Une somme qui lui permet de faire face à ses besoins personnels.
Propos recueillis par Stéphane Zogouri le 03 décembre à Koumassi.
