Le vendredi 11 décembre 2020, c’est un sac d’oranges que Marius Djê Bi-Irié était chargé de convoyer au domicile d’une commerçante, du secteur Texas de Zuénoula. En cours de route, ce jeune pousse-pousse qui exerce à l’aide de sa brouette, a échangé avec Angèle N’Goran, correspondante locale de PepeSoupe.
Parlant de son travail, le bagagiste a dit être arrivé dans ce milieu parce qu’il n’avait pas trouvé d’autre activité que celle de porteur à exercer. Sans aucun diplôme, il a dû multiplier les petits boulots avant de s’acheter la brouette qu’il pousse aujourd’hui. Une fois en possession de son engin, Marius a établi un contact avec les vendeuses du marché de sa cité. Depuis lors, il mène son activité en échange de petites sommes qui varient en fonction des colis à transporter. Selon lui, son métier est pénible, et il demande du courage à ceux qui le pratiquent. « Ce sont de lourdes charges que je porte chaque jour. C’est pénible comme travail. Mon activité demande des efforts physiques, et ce n’est pas facile », a avoué le pousse-pousse.

Malgré ces obstacles, Marius essaie de tenir bon. Avec ce qu’il gagne en transportant les bagages, il tente de s’assumer quotidiennement. « La brouette ne me rapporte pas assez. C’est juste pour mes besoins primaires que je fais cette activité », a-t-il confié.
Un sujet Angèle N’Goran à Zuénoula, le vendredi 11 décembre 2020.